Combien de temps passé depuis la dernière fois?
Combien de jours d’été sans me soucier de toi?
On s’était donné rendez-vous à Saint-Lazare
Pour rattraper déjà, une année sans se voir
Et maintenant que faire de ton invitation?
Reçue sans paroles, sans une explication
Combien de temps passé depuis la dernière fois?
Je me demande même si elle vient vraiment de toi?
À nous, à l’enfance qui ne reste pas
À nous, aux années qui font des dégâts
À toi, à qui je manque peut-être parfois
À toi, à toi, à toi
Combien de temps passé?
Combien de temps déjà?
Que je n’ai pas eu à penser à ta façon d’interpréter mes mots, mon regard
Te dire ce que tu n’arrives pas à voir dans le brouillard de tes mots
Et ton invitation qui remue ma mémoire et retient mes secondes
Pour que l’ombre de notre relation
Vienne s’assoir près de moi sans plus d’explications
À nous, à l’enfance qui ne reste pas,
À nous, aux années qui font des dégâts
À toi, à qui je manque peut-être parfois, à toi, à toi, à toi
À moi, au goût amer de tes regards
À moi, tes humeurs qui guidaient mes pas
À moi, qui n’savait plus que faire de nous, de toi, de toi, de toi
Si tu voulais revenir de ma mémoire
Sans pour autant me décevoir
Nourrir une dernière fois l’espoir
De ne plus revivre
Ces mots qui blessent
Effacent nos bons souvenirs
Si seulement je n’avais pas eu l’espoir
Que tu comprennes avec le temps qu’on n’fait jamais rien par hasard
Que je n’pourrai jamais faire comme si rien n’avait été
Il faudrait tout reprendre où l’on s’est arrêté
À nous, à l’enfance qui ne reste pas
À nous, aux années qui font des dégâts
À toi, à qui je manque peut-être parfois, à toi, à toi, à toi
À moi, au goût amer de tes regards
À moi, tes humeurs qui guidaient mes pas
À moi, qui n’savait plus que faire de nous, de toi, de toi, de toi